
La rencontre des experts ouest-africains sur la surveillance de la résistance aux antimicrobiens en Afrique de l’Ouest, a organisé, ce lundi 16 décembre, à Dakar, un atelier Régional d’Echange sur l’initiative WARIL, lors d’une assemblée générale, pour rassembler des décideurs et partenaires stratégiques, des microbiologistes, des techniciens de laboratoire, afin de présenter, discuter et valider le projet WARIL-EQA-RAM, qui se déroule les 16 et 17 décembre, à Dakar.
La cérémonie d’ouverture de la rencontre, s’est déroulée en présence de l’administrateur général de l’Institut Pasteur de Dakar, Amadou Alpha Sall, des représentants des quinze (15) pays ainsi que du représentant de l’Organisation mondiale de la santé et des partenaires techniques et financiers, étaient tous présents lors d’un atelier Régional d’Echange sur l’initiative WARIL, qui se tient du 16 au 17 décembre, à Dakar.
L’objectif est « de renforcer les capacités des laboratoires ouest-africains dans la lutte contre la résistance aux antimicrobiens (RAM) à travers des programmes d’assurance qualité, la création d’un réseau collaboratif durable et l’élaboration de stratégies pérennes », indique-t-on le communiqué de presse.
En effet, l’initiative Régionale d’Afrique de l’Ouest pour les Laboratoires (WARIL) est un programme financé par le Fonds Mondial, visant à renforcer les systèmes de laboratoire dans trois domaines clés, à savoir la mise en place de programmes d’assurance qualité externe (AQE) pour les pathogènes bactériens prioritaires ; l’amélioration des capacités de détection des pathogènes dans le cadre de la surveillance syndromique sentinelle, et le renforcement des capacités institutionnelles de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS) en tant qu’autorité sanitaire régionale.
« Effectivement, nous tenons aujourd’hui ici la première journée de l’Assemblée générale du projet que nous appelons Waril, mais qui est une initiative régionale qui concerne le renforcement des laboratoires », a fait savoir l’administrateur général de l’IPD, DR Amadou Alpha Sall lors de la cérémonie d’ouverture, ce lundi 16 décembre, à Dakar.
IL estime que « cette initiative aujourd’hui a une composante spécifique qui s’intéresse à la résistance aux antimicrobiens. Comme vous le savez, on développe régulièrement des outils, des médicaments pour lutter contre les microbes et les parasites, et on a de plus en plus une situation où il y a des résistances qui sont développées par des microbes ».
Parlant de l’apport de Waril, « alors, l’apport de Waril sera justement de mettre en place, grâce à cet atelier, une discussion pour mettre en place une stratégie pour que les laboratoires puissent détecter qu’on ait plus de données pour savoir ce problème, pour le gérer, et qu’on ait un système pour fiabiliser les résultats des laboratoires, qui sont des tests réguliers. Ce qu’on appelle le contrôle externe de la qualité du laboratoire », a expliqué, DR. Sall
Moctar Sissoko
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