L’ASADIC-TAATAAN :70 jeunes outillés pour affronter le marché du travail

Iratv:Le secrétaire exécutif du Programme national de développement local (PNDL), Pape Alioune Koné, a présidé, le mercredi 18 décembre, à Dakar, cérémonie de remise d’attestations aux 70 jeunes formés aux métiers du développement économique territorial par l’Association sénégalaise d’appui à la décentralisation et aux initiatives citoyennes (ASADIC-TAATAAN), en partenariat avec le Programme national de développement local (PNDL). Elle s’inscrit dans le cadre de doter les collectivités locales de ressources humaines qualifiées.
La cérémonie de remise d’attestation de fin de parcours de professionnalisation, s’est déroulée en présences du président du groupe TAATAAN, et du secrétaire exécutif du Programme national de développement local (PNDL), Pape Alioune Koné, ainsi que des soixante-dix bénéficiaires, ont reçu leur attestation à la main du secrétaire exécutif du (PNDL), après huit mois de formation, ce mercredi 18 décembre, à Dakar.
Venu à la rencontre, le secrétaire exécutif du PNDL, estime que « c’est apprendre pour entreprendre quand on apprend, on doit entreprendre c’est pour cela qu’ils nous ont demandé là où les jeunes sont pour avoir une capacitation pour avoir une formation le PNDL doit intervenir pour les pousser parce que le développement local ne pourra se faire que si on a des ressources humaines de qualité », a-t-il fait savoir.
La formation a été initiée par l’Association sénégalaise d’appui à la décentralisation et aux initiatives citoyennes (ASADIC-TAATAAN), en partenariat avec le Programme national de développement local (PNDL) et le soutien de la Fondation Konrad Adenauer.
De son côté, le président du groupe TAATAAN, Oumar Wade, « le groupe TAATAAN a initié ce processus parmi tant d’autres dans une perspective de développement économique territorial. La question c’est de savoir ce virage économique de la décentralisation, comment il faut l’aborder. Et donc dans une dynamique de recherche-action, le groupe TATAN s’est évertué à initier, à expérimenter un certain nombre d’outils à la faveur donc de cette perspective-là », a-t-il expliqué.
Cette approche, poursuit-il, « c’est déjà de travailler sur un dispositif d’alimentation économique, a initié ce qu’on appelle des ressources humaines qualifiées ».
A ses yeux, « si on a un dispositif d’alimentation, il faut aussi des animateurs. Donc l’idée c’était d’aller vers la création d’un effectif de ressources humaines qualifiées pour pouvoir justement accompagner les communautés locales. En plus des ressources humaines, TAATAAN aussi a mis en place ce qu’on appelait le fonds d’investissement des territoires, un mécanisme financier. Donc l’idée c’est que le développement économique local doit s’appuyer pour nous sur ces trois piliers que sont les dispositifs techniques, les dispositifs de ressources humaines et les ressources financières ».

​​​​​​Moctar Sissoko

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