mars 9, 2025

IRATV – ISSN 2730-437X

La fédération des syndicats de la santé : dévoile son plan d’action

La fédération des syndicats de la santé, a tenu un point de presse, ce mardi 24 décembre, à Dakar, « pour apprécier la situation du secteur et pour échanger aussi sur les difficultés auxquelles sont confrontés en tout cas les travailleurs de la santé et de l’action sociale »
La conférence des leaders de la fédération des syndicats de la santé, s’est réunie pour apprécier la situation du secteur et pour échanger aussi sur les difficultés auxquelles sont confrontés en tout cas les travailleurs de la santé et de l’action sociale. « C’est à ce titre, après cette réunion, nous avions décidé de mettre en place un plan d’action qui se résume à nos points de presse qui va se tenir aujourd’hui. Ensuite, il y a une grève générale qui est prévue les 2 et 3 janvier 2025 », a déclaré, le porte-parole de la fédération des syndicats de la santé, Dr Cheick Seck
IL précise qu’Il y a une « assemblée générale aussi de mobilisation qui aura lieu au Nouveau de l’hôpital Roi Baudouin, le jeudi 9 janvier 2025. Il y a une tournée nationale dont la date sera déterminée, on va aller à l’intérieur du pays, mais il y a aussi la marche nationale qui est prévue le 21 janvier 2025. Il y a aussi une évaluation qui sera faite après ce plan d’action le 23 janvier 2025 », a-t-il détaillé leur plan d’action lors du point de presse, qui s’est tenu, ce mardi 24 décembre, à Dakar, pour alerter les nouvelles autorités sur la situation des agents de la santé.
La rétention d’informations qui est toujours de vigueur et le beau code de supervision. La situation du pays, nous le savons tous, a été marquée par l’installation de la nouvelle assemblée nationale et la loi des finances 2025 qui déjà est passée en commission. Notre regret a été de constater que le budget du secteur de la santé et de l’action sociale a connu beaucoup de coupures, surtout sur certaines lignes budgétaires.
Cette situation est constatée au niveau de la santé de base, c’est-à-dire au niveau des zones opérationnelles, au niveau des postes de santé et des centres de santé, où le budget est passé de 116 milliards 289 millions 864 mille 111 francs à 91 milliards 597 mille 751 884 francs, soit une baisse de plus de 21 milliards. On note aussi cette coupure dans les dépenses du personnel en ce qui concerne la santé de référence, de l’ordre de 616 millions 676 mille 064 francs par rapport à 2024. La même chose aussi est constatée dans la santé des références avec une coupure de l’ordre de presque sur la défense du personnel de 9 milliards 934 millions 586 mille 040 francs sur la défense du personnel, ce qui est très inquiétant pour nous.

IL estime qu’on « nous dira que l’investissement a connu une hausse, mais cela nous inquiète parce que la plupart des investissements ce sont les bâtiments, c’est l’achat de matériel comme les scanners, les IRM et autres. Mais ce qui nous inquiète est que les dérapages dans le cadre même de l’utilisation de cet argent, on l’avait fait dans le cadre de la COVID, ont été faits avec ces investissements. C’est pour ces raisons nous ne comprenons pas qu’aujourd’hui qu’on fasse des restrictions drastiques dans le cadre de la défense du personnel et qu’on le verse au niveau des autres départements alors qu’on n’a pas du tout évalué en ce qui concerne le rapport des investissements qui ont été faits dans le cadre de la COVID », a-t-il dénoncé la baisse du budget de la santé, aura une conséquence sur l’’investissement et le fonctionnement du département de la santé.
Pour revenir sur « les accords en tout cas qui n’ont pas été exécutés, nous allons vous présenter en détail les axes de réflexion. D’abord nous allons revenir sur la généralisation de l’indemnité de logement. Nous avons constaté avec la signature des accords du 10 mai 2022, le Sénégal, l’État en tout cas, avait exploité une enveloppe de 8 milliards, c’était sous le régime passé, qui devrait servir en tout cas à subventionner les hôpitaux et leur permettre de prendre en charge correctement les problèmes liés à l’indemnité de logement d’autant plus que pour l’écrasante majorité à plus de 110% les gens avaient bénéficié des désavantages satisfaits aussi bien sur le plan financier », a fait l’état des lieux du système de la santé sans complaisance.
A l’en croire Dr Sec, « mais malheureusement nous avions constaté qu’au lieu de donner aux ayants droit, les gens avaient fait des interprétations sur la base d’un texte qui ont été très mal interprété. Finalement pour la première année nous avons perdu presque sur l’argent total des 8 milliards, on n’a pu utiliser que 1 milliard 900, ce qui nous a fait perdre presque 6 milliards 100. La deuxième année aussi c’est 4 milliards qui ont été en tout cas retournés au niveau du ministère des finances, ce qui faisait une enveloppe de presque 10 milliards », a fait savoir.
Parlant de la proposition faite par la fédération pour résoudre le problème du personnel, « nous nous avons proposé, en leur disant qu’on peut recruter 3 000 agents par an, pendant 5 ans, pour régler ce problème du déficit. Ils nous ont dit qu’ils sont en période de tension de trésorerie, qu’ils n’ont pas d’argent. C’est vrai », propose-t-elle.

Avant d’ajouter, « mais nous ne leur demandons pas de chercher de l’argent. Parce que ces mêmes personnes qui sont dans les bourses ou les postes de santé, ils sont payés. A hauteur, le budget c’est 1,2 milliard par an, ce qui fait presque 14 milliards pour toute la période ».

Moctar Sissoko

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