La présidente de la Fédération du mouvement démocratique libéral (fédération du MoDeL Sénégal), Mme Diallo Salimatou Sy, a présidé, ce dimanche 05 janvier, à Dakar, la conférence de presse, pour exiger la libération immédiate du président du MoDeL, Aliou Ba. IL a été Arrêté le 26 décembre dernier à la frontière entre la Guinée et la Sierra Leone alors qu’il était en partance pour Freetown.
En conférence de presse à Dakar, « nous sommes tous réunis ici aujourd’hui pour dénoncer encore une fois un système qui asphyxie la liberté d’expression, réprime les droits fondamentaux, et privé les citoyens de leurs dignités », dénonce la présidente de la Fédération du MoDeL Sénégal, Mme Diallo Salimatou Sy, lors de la conférence de presse, qui s’est déroulée en présence de plusieurs partis politiques de la Guinée et ceux du Sénégal ainsi que la société civile sénégalaise, pour dénoncer cette « junte , de par son autoritarisme croissant, cherche à réduire au silence ceux qui osent dire ou donner leurs opinions et à écraser les aspirations légitimes de tout un peuple » déplore Mme Diallo.
En effet, le président du MoDeL, Aliou Ba, Arrêté le 26 décembre dernier à la frontière entre la Guinée et la Sierra Leone alors qu’il était en partance pour Freetown, pour « offense et diffamation » à l’encontre du chef de la junte au pouvoir.
D’après Mme Diallo, « C’est le cas du président du parti MoDeL qui a été arrêté le 26 décembre à la frontière de la Guinée avec la Sierra Leone alors qu’il se rendait dans ce pays pour les affaires personnelles. Son arrestation démontre une violation graves des droits fondamentaux notamment de la liberté d’expression et semer la peur »
Cependant, « du jeudi au dimanche soit 04 jours, il a été placé en garde à vue prolongée contrairement à la loi, dans des conditions inhumaines sans preuve et sans raison qui montrait son inculpation. Et avec le début du procès le lundi 30 décembre nous avons compris que les accusations portées contre M. Aliou Ba semblent davantage être motivées par des considérations politiques que par des preuves tangibles, sans oublier le délibéré du tribunal renvoyé au 07 janvier 2025 qui montre largement une manipulation du calendrier politique et à monter un dossier artificiel pour l’écarter », précise-t-elle,
« Il faut rappeler que les poursuites contre lui reposent sur des accusations vagues, notamment d’offense et diffamation envers le chef de l’Etat sans aucune preuve tangible »
Moctar Sissoko
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