
Dakar abrite les 20 et 21 février, la 10e Conférence Annuelle de l’Association des Universités de l’Afrique de l’Ouest (AAUO), est couplée à la douzième assemblée générale annuelle de l’AAUAO, axée sur le thème : « Intelligence artificielle, recherche multidisciplinaire et intégration régionale ».
La cérémonie d’ouverture de la 10e Conférence Annuelle de l’Association des Universités de l’Afrique de l’Ouest, s’est déroulée en présence du secrétaire général de l’UDAO, et du Président de l’UGTA ainsi que du conseiller technique du ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation ; du recteur par intérim de l’UCAD et les délégations sont venues un peu partout en Afrique de l’Ouest, entre autres, étaient tous présents lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence annuelle de l’AAUAO, ce jeudi 20 février à l’UCAD, pour deux jours.
« L’Association est un transformateur rapide de nos sociétés sous l’influence du numérique et de l’intelligence artificielle. Cette évolution technologique offre des opportunités exceptionnelles pour nos universités, nos enseignants-chercheurs et nos étudiants », a déclaré Mme le recteur par intérim de l’UCAD, Pr Aminata Niang Diène.
« L’IA a démontré son potentiel dans plusieurs domaines, notamment en éducation, en santé, en neuro-pédagogie et en recherche publique. Elle facilite l’analyse des données à grande échelle, améliore la prise de décisions ou de nouvelles perspectives en matière de formation et d’apprentissage. Néanmoins, les éleveurs payés à cette révolution numérique bénéficient au plus grand nombre en garantissant une approche éthique et inclusive », a-t-il fait savoir
En parallèle, « la recherche multidisciplinaire représente un pilier essentiel pour aborder les défis complexes de notre planète. L’interpolation en IA, les sciences sociales, les sciences de la santé, les sciences de l’imaginaire et de l’esprit absolu proposent des solutions durables à l’accès à notre planète.
« Donc, l’intérêt de cet événement, c’est de regrouper ces universités africaines qui s’inscrivent dans une dynamique de partenariat, de mutualisation des moyens, d’échange, d’échange de bonnes pratiques, d’échange d’expérience, mais aussi ils sont dans cette activité de perspective où on réfléchit sur des domaines nouveaux qui vont nous intéresser au plus haut point », a expliqué Mme le recteur par intérim de l’UCAD, Pr Niang.
Et parmi ces domaines-là, « il y a l’intelligence artificielle. Donc, c’est un événement qui a son importance puisqu’il accueille des sommités, des chercheurs, des enseignants qui réfléchissent et travaillent dans des domaines qui vont impacter la recherche et l’enseignement supérieur au niveau du Sénégal, mais aussi en Afrique de l’Ouest et au-delà », a-t-elle précisé.
En répondant aux défis liés à l’application dans le domaine de la recherche, venu présider la rencontre à la place du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche et de l’innovation, son conseiller technique chargé de la recherche, de l’innovation et du numérique, DR Ababacar Dieng, a expliqué que :
D’abord, « il y a l’IA quand elle est approchée sous forme de contenu, mais aussi il y a l’IA en tant qu’outil technologique, technologie qu’on va utiliser par exemple pour mettre en place des applications, etc. Alors, quand on approche l’IA en tant que contenu sujet, on a des perspectives à développer des curriculaires de formation dans ce domaine. Par exemple, nous manquons de jeunes chercheurs, d’étudiants, de masters, de doctorants, d’éducateurs tout le monde qui entrent dans ce monde de travail, qui soient d’abord bien formés dans le domaine et qui puissent entrer dans ce domaine-là pour faire des preuves, avoir un impact »
Ensuite, cet impact peut être, par exemple, « le développement de contenus dans le domaine de l’IA, parce qu’on sait que par exemple, quand vous interrogez une intelligence artificielle, elle va vous donner des contenus que des chercheurs ou des gens qui se trouvent éventuellement en Europe ou aux États-Unis ont mis en place. Donc, vous avez du contenu qui va renvoyer aux réalités de ces pays occidentaux, etc., asiatiques. Donc, l’idée, c’est que quand on va former assez de chercheurs et d’étudiants, de talents globalement, qui vont travailler à produire ce contenu-là, qu’ils renvoient à nos réalités, quand quelqu’un va utiliser l’IA, cela va justement vous renvoyer, nous donner du contenu qui soit pertinent pour nous, qui renvoie à nos problèmes, comment les solutionner, etc., », a soutenu, Dr Dieng
Cette cérémonie d’ouverture, a été marquée par la remise de distinctions à plusieurs associations, institutions et personnes, pour les lauréats 2025 de l’Association des Universités de l’Afrique de l’Ouest.
Moctar Sissoko
Plus d'histoires
Lancement Officiel des nouveaux Taxis
L’Alliance pour la République (APR) exige la libération de Farba Ngom et des autres détenus politiques
Renforcement de l’identité culturelle africaine : le groupe Sempera célèbre l’héritage africain à travers l’animation et l’histoire