Entre Cheik Ismaila Tioté et Papis Demba Cissé, c’était plus qu’une simple amitié. Coéquipiers à Newcastle, les deux joueurs avaient une relation particulière. Trois ans après le décès tragique de l’ancien international ivoirien, Papis peine toujours à faire son deuil. Dans un entretien accordé à chroniclelive.co.uk, est revenu ses moments partagés avec son « frères », comme il aime à le souligner.
Joelinton et le numéro 9, lourd à porter
« Parfois, les attaquants ont des moments difficiles. J’ai connu des moments de ce genre. Mais vous devez toujours travailler pour y arriver. Soyez forts, croyez en vous-même, vous pouvez le faire. D’après mon expérience, la seule chose que je peux dire à Joelinton, c’est de ne pas avoir peur. Allez-y à fond, vous trouverez votre chemin parce que vous l’avez fait dans le passé. Ayez la confiance de vos coéquipiers, montrez-leur que vous avez des convictions. Je sais que c’est très difficile pour lui. Si vous ne marquez pas, il y a beaucoup de pression. Quand vous avez le No 9 sur le dos, ça va vous pousser davantage parce que ce maillot est lourd. C’est un grand numéro et si vous portez ce maillot, vous devez être prêt. Si je vois quelqu’un le porter, je ressens une pression pour moi. Je me dis « Oh non, vous avez le No 9, mon frère ». Vous devez vous montrer avec ce numéro parce qu’à Newcastle, cela représente beaucoup de chose. Je respecte beaucoup ce numér.
Sa relation avec le défunt Cheick Tiote
« Cheicky était mon frère, mon meilleur ami, mon homme. Je pense que ma force vient de ce type. J’étais un gars fort avant de le rencontrer. Mais il a apporté beaucoup de choses dans ma vie et ma carrière. Ce gars m’a beaucoup aidé. Quand j’ai vu ce gars, ce qu’il faisait, c’était énorme. Je lui disais ‘’ Bro, calme-toi!’’ Il me répondait: « Non, Papiss, c’est un jeu d’homme. Il faut être fort. Parfois, il faut être fou ». Il me manque. Je prie toujours pour qu’il soit au bon endroit et que sa famille soit aussi dans un endroit sûr dans ce monde. Même maintenant, en parler me rend hors de moi. C’est très difficile. J’essaie de parler tous les jours avec sa famille. Ses enfants deviennent grands maintenant ».
Son but contre Chelsea
« C’était image est folle. Je ne peux pas oublier ce sentiment. Je dis que le but contre Chelsea est un but chanceux. Et mon but contre Fulham semble venir aussi de nulle part. Le ballon sort, le centre arrive et je le contrôle en premier. Il y a eu une tête et le ballon revient. On le reprend, on pousse et on pousse. Et à un moment Sylvain Marveaux s’assoit parce qu’il ne peut pas bouger. Et Yohan Cabaye tire. Le ballon vient à moi, je le prends et je passe devant le gardien de but pour marquer. Que se passe-t-il?’ Le sentiment était tellement incroyable. J’ai dit à mes amis: « Je préfère marquer un but comme celui-ci à quelqu’un, que de un million de livres. Vous ne pouvez pas acheter ce sentiment ».
Ses rapports avec les supporters de Newcastle
« Pour moi, les fans de Newcastle sont les meilleurs du monde. Parfois, je m’assois ici et mes amis m’envoient des vidéos des moments où les fans de Newcastle chantaient mon nom. Je ne peux jamais oublier Newcastle United ».
Revenir un jour à Newcastle
« Ça va rester une partie de moi parce que j’aime cette équipe. C’est mon équipe. C’est l’équipe de mon cœur. Dans toute ma carrière, dans toutes les équipes où j’ai joué, j’ai tout donné. Et si je dois partir, je partirai. Mais avec Newcastle, c’est différent. Je veux revenir à Newcastle, dans ce stade en tant que fan. Cela fait partie de mon rêve ».
Décès tragique de son coéquipier Josef Sural « Ce fut un moment difficile pour le club, les joueurs et staff. Je suis chanceux d’être encore en vie aujourd’hui. J’essaie de faire de mon mieux, mais aussi de montrer aux gens que je suis toujours là »
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