1 – Covid-19 : L’horizon est bouché avec les décès qui continuent tous les jours, le 42eme dénombré hier soir à Dakar qui a dépassé les 2500 cas positifs. Touba se retrouve avec 11 cas de contamination communautaire en 2 jours, l’épidémie repart à Ziguinchor qui enregistre 24 cas en 24h dont des cas importés. La capitale a détecté hier un cas communautaire intriguant venu de la Gambie malgré toutes les restrictions au niveau des frontières et des transports. Cette situation peu reluisante de la maladie au Sénégal, décrite par SourceA et Libération, a poussé le Chef de l’Etat à proroger, pour la 3eme fois, l’état d’urgence pour une durée de 30 jours. Le ministre de l’Intérieur va, les heures à venir, publier un arrêté pour édifier les sénégalais sur le couvre-feu et les nouvelles mesures.
2 – Coup dur pour la reprise des cours à Ziguinchor : Deux enseignants contaminés : Le premier est l’un des cas communautaires annoncés hier vendredi et détecté à Ziguinchor. L’enseignant était en provenance de la Guinée Bissau pour rejoindre son poste pour le 2 juin. Ainsi, l’équipe médicale est en train de recenser ses cas contacts pour les mettre en quatorzaine et les dépister. L’autre enseignant contaminé est un des 06 cas contacts du vieux testé positif avant-hier à Ziguinchor. L’enseignant est le fils du vieux infecté. Lui aussi, devait reprendre les cours mardi prochain.
3 – Les confessions de Dieyna Baldé sur son affaire avec Diop Iseg : « Je regrette l’erreur est humaine, c’est mon ami, mon père. Si j’avais la possibilité d’arrêter la procédure, j’allais le faire.C’est un homme très gentil, il a un grand cœur et a aidé beaucoup de personnes. Il ya des regrets, si je pouvais retourner en arrière. Je souhaite que Diop soit libre. Si ça ne dépendait que de moi, ça n’allait jamais en arriver là, et l’affaire n’allait jamais prendre cette tournure ». Les confessions de Dieyna postées dans une vidéo hier, sont reprises ce matin par nos confrères de Vox Pop et des Echos.
4 – 40% des entreprises ont cessé leurs activités à cause du Covid-19 : Les chiffres préoccupants du directeur général de l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME. Selon Idrissa Diabira, sur 408.000 entreprises, 0.2 % font plus de 2 milliards de chiffre d’affaires. Soit environ 700 entreprises, qui cristallisent à elles seules près de 70 % du chiffre d’affaires de l’ensemble du chiffre d’affaire du Sénégal. A cela il faut compter que 97% des entreprises sénégalaises sont dites informelles. Idrissa Diabira de renseigner que depuis le début de la crise, sur plus 800 entreprises sondées, 65 % répondent avoir été très négativement impactées, 40 % ont cessé leurs activités.
5 – Pr Seydi : « il faut relever le plateau technique de l’hopital de Diamniadio ». Selon nos confrères de Dakaractu, le Professeur Moussa Seydi a étalé toute sa reconnaissance aux personnels soignants du Centre de traitement de Diamniadio, qu’il a visité ce vendredi en compagnie du ministre de la Santé et de l’Action sociale. Le Chef de service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann a pris soin de remercier le Dr Ndèye Maguette Ndao et ses équipes déployées dans ce site d’accueil des malades atteints par la Covid-19. « J’ai été surpris par l’hôpital de Diamniadio qui est bien construit. On se sent bien ici et c’est avec enthousiasme qu’on travaille », se félicite Pr Seydi. « Les conditions sont excellentes. C’est juste au niveau de la réanimation qu’il faut faire quelque chose. Je voudrais demander que le plateau médical de Diamniadio soit relevé le maximum possible », a-t-il ajouté.
Moussa Seydi renseigne que si le nombre de cas augmente, le cas graves seront plus nombreux. « Il faut travailler en sorte que Diamniadio ne dépende plus de Dakar », préconise le chef de service des maladies infectieuses de Fann.
6 – Stigmatisation des malades du Covid-19 et l’hostilité des populations face à l’inhumation des victimes de la maladie : La ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) et Amnesty international condamnent ces refus d’inhumation et « appellent les autorités étatiques et locales à prendre toutes les dispositions utiles pour garantir la dignité des défunts et leur droit à une sépulture conformément aux lois et règlements en vigueur au Sénégal ».
7 – Des malades sont en train de mourir faute de sang : Nous reproduisons le cri du cœur d’un médecin gynécologue. « Nous avons dû reporter plusieurs fois des interventions chirurgicales de patientes pour cause de manque de sang (groupe O+ et groupe O-) et la situation des patientes risque de s’aggraver. »
Le stock du Centre de transfusion est, semble-t-il désespérément vide.
Nous avons essayé 12 fois d’avoir du sang en vain. Au début, c’était dû à la baisse saisonnière liée au ramadan mais cela persiste malgré la fin du ramadan.
Je lance donc un appel à toutes les bonnes volontés de bien vouloir aller faire un don de sang, tout groupe confondu, pour aider ces centaines de patientes en attente d’une transfusion.
Il ne faudrait pas que cette pandémie aggrave cette pénurie chronique de sang dans notre pays car, cela alourdirait la mortalité maternelle et infantile déjà trop élevée. Si le don est destiné à NEST, merci de le préciser au CNTS pour que nous puissions le récupérer ensuite. Merci d’avance, Dieu vous le rendra ». Dr Abdoulaye Diop gynécologue.
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