Cheikh Yérim Seck ne se laisse pas faire. Libéré hier mais toujours à la disposition de la justice, le journaliste s’est pour la première fois exprimé sur le sujet. A l’en croire, les gens cherchent à le museler en le plaçant sous contrôle judiciaire. Mais il est loin de baisser les bras. « On m’a signifié que j’étais sous contrôle judiciaire, avec des inculpations qui relèvent du lexique d’une dictature : diffusion de fausses nouvelles. Dans quel pays démocratique on peut utiliser un tel lexique », s’est interrogé le journaliste, dans une vidéo postée sur son site « Yérimpost ».
Interdit de sortir du pays, Cheikh Yérim Seck n’est pas pour autant inquiet. Selon lui, rien ne pourrait le fixer en terre sénégalaise et il n’attend que la reprise normale des vols. « On me dit que je n’ai plus le droit de m’exprimer sur le dossier Batiplus car étant en cours, que je dois plus quitter le pays. Je veux prendre à témoin l’opinion nationale et internationale. Si Certains pensent qu’ils peuvent, par un contrôle judiciaire me museler, ils se trompent. S’ils pensent qu’ils peuvent par un contrôle judiqciaire, restreindre ma liberté dans le monde, ils se trompent. (…). Dés que les avions commencerons à voler, si Dieu me prête vie, je suis dans l’obligation de quitter ce pays », a-t-il fait savoir.
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