IRATV.NET: »A un partisan idiot, je préfère de loin un ennemi intelligent ». Ainsi s’exprimait Serigne Babacar Sy ( Que le Tout-Puissant l’agrée) à chaque fois que l’occasion lui était donnée de s’adresser à ses condisciples de la voie Tidjane.
En effet, nombreux sont les dirigeants et autres qui se sont perdus, abrutis et affligés à cause de ce qu’on pourrait convenir d’appeler l’absence de l’éthique de comportement de personnes éprises deux. Le ministre de la communication est l’exemple type du servile zélé dont la posture n’a suscité que de l’animosité et de la repulsion à son mentor de Président.
Me Moussa Bocar Thiam, pour ne pas le nommer, a raté une occasion en or de se taire et de se terrer. Dans le contexte où les sénégalais épris de bonne foi et de justice, peinent à se remettre du coup de couteau et de massue qu’ils ont reçu de Macky Sall, Me Thiam prend sur lui la responsabilité d’entrer dans l’histoire de la plus infâme des manières. Il à le toupet de vouer aux gémonies deux fils émérites et exemplaires de la nation. Je ne connais Serigne Mboup et Anta Babacar Ngom qu’à travers les médias. Je ne les ai jamais rencontrés. Ni l’un ni l’autre ne sont pas mes candidats pour l’élection présidentielle du 25 février. Toutefois, je leur concède entièrement et fièrement leur droit et leurs prédispositions de participer à l’élection. En percevant leurs ambitions présidentielles comme un tort, qu’il a cru devoir décrier avec des arguments aussi fantaisistes que fallacieux,
Me Thiam a fait tomber le masqué qui a mis à nu son vrai visage. Il est le modèle achevé du complexé et de l’inculte. Pourquoi pas un » Ndongo daara » ou une éleveuse de poules se garderaient-ils d’aller à la conquête des suffrages des sénégalais? Dans le cas des deux candidats que sont Serigne Mboup et Anta Babacar Ngom, le pourfendeur intéressé et circonstanciel n’a pas eu le courage de citer nommément, leur éducation, leur parcours et leurs compétences qui, en font des présidentiables sérieux. Seul un esprit tordu et une âme entachée par la jalousie peuvent leur dénier, leur statut d’exemples de réussite . Les bienfaits de la maitrise du coran par Serigne Mboup, ont déterminé son ascension fulgurante dans les affaires. Je persiste et je signe que c’est cette même lumière coranique inextinguible qui guide ses pas et éclaire son chemin, à même d’en faire un dirigeant dont rêve le vaillant peuple sénégalais.
S’il fallait choisir un Président de la République entre Anta Babacar Ngom et Me Moussa Bocar Thiam, le peuple aurait choisi la première nommée, les yeux fermés, pour une raison très simple: Contrairement à son vis-à-vis qui est dans le sall temps de l’exécution de sales besognes, notamment la réduction au chômage de centaines de pères de famille par la coupure du signal et du retrait définitif de la licence de Walfajri, pour le compte d’un régime agonisant, A. B Ngom a fini de se faire violence et de renoncer à son amour-propre pour, au moins, essayer de contribuer à l’amélioration du sort, peu enviable, de ses concitoyens. Elle a au moins le préjugé favorable d’avoir anticipé dans la prise, l’entretien et la fécondation du legs de son père pour ainsi, apporter sa pierre à l’édification d’un Sénégal juste et prospére. Elle est loin de percevoir la station suprême comme une fin d’acquisition de privilèges et de sinécures, mais bien comme un moyen de donner le meilleur d’elle même pour le bonheur des sénégalais.
En lieu et place , des diatribes éhontées d’un ministre dépassé par les événements et déphasé du point de vue des enjeux de l’heure et adepte des débats de caniveau, cette dame de cœur et d’honneur méritait des louanges ne serait-ce que pour avoir embelli si admirablement la postérité, en surmontant l’épreuve laborieuse et coûteuse des parrainages. Une performance accomplie avec la manière que ses pourfendeurs en sont encore groggy, au point de crier sur les toits cette formule digne d’un chant du cygne: » C’est un candidat de Macky Sall ». En parlant de Macky Sall justement, l’un des maux qui ne l’ont que trop rongé et auquel il doit trouver un antidote, est de mettre à profit l’état de grâce de grâce, qui lui sera peut-être accordé, pour faire le ménage autour de sa personne. En d’autres termes, faire figurer en bonne place, dans les mesures d’urgence prioritaires et salutaires, celle de se débarrasser des éléments improductifs et parasitaires comme Me M. B Thiam. Il est l’un de ses larbins sans foi ni loi qui, de par leur comportement et leur posture donnent raison à Jacques Attalli lequel, dans Verbatim, nous renseigne que: « l’Exercice du pouvoir grossit les caractères des êtres comme la loupe ceux de l’imprimerie. Il est une drogue qui rend fou quiconque y touche, détruit quiconque s’y installe, corrompt quiconque s’y complaît. Aveuglées par les phares de la renommée, les chenilles dévouées ont tôt fait, de se métamorphoser en de vaniteux papillons ».
Amary Gueye.
Citoyen sénégalais.
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