mai 10, 2024

IRATV – ISSN 2730-437X

Covid-19/Journée mondiale de la liberté de presse : Quelle Analyse faut-il tirer de la situation actuelle ?

Ira TV: Aujourd’hui dimanche 03 mai 2020 eqst célébrée la journée internationale de la liberté de la Presse. Malgré que la célébration de cette année soit un peu morose à cause d’un contexte assez particulier (pandémie du Coronavirus), les journalistes du monde entier, se rappellent tout de même, de cette journée qui leur est propre.
Seulement, cette année 2020, avec la propagation du Coronavirus et la prolifération des cas communautaires au Sénégal, aucune manifestation n’a pu se tenir. Étant donné qu’on est dans une situation d’État d’urgence. Cela ne nous empêche tout de même pas, en tant que journaliste, de se poser plusieurs questions, par rapport à cette liberté de la presse dans notre pays. Beaucoup de questions nous taraudent l’esprit actuellement. Et parmi lesquelles, on peut lister :
La presse sénégalaise n’est-elle pas manipulée? Les journalistes, sont-ils tous assez bien payés par ceux qui les recrutent? L’Aide à la presse, est-elle attribuée à tous les organes de presse crédibles, afin qu’ils puissent faire correctement leur travail ? Voilà tant de questions qui méritent d’être posées.
En effet, beaucoup d’internautes et lecteurs, disent souvent que l’information est toujours manipulée en faveur de l’État. Certains sont allés même jusqu’à affirmer que certains organes de presse sont financés par l’Etat. Ce qui constitue une grande inquiétude, si l’on veut respecter le code de la presse, mais aussi la déontologie du journalisme.
Par ailleurs, certains journalistes sont sur exploités et très mal payés par leurs employeurs. Ce qui les conduit à devenir des journalistes alimentaires, ne cherchant plus qu’à se faire du profit avec les perdiums et entre autres. Il est vrai certes que le gouvernement sénégalais débloque chaque année un budget assez important consacré à la presse. Seulement, on peut se demander si certains organes, ne sont pas laissés en rade. Ou bien encore, si certains d’entre eux ne sont pas privilégiés au détriment des autres.
Ce qui est sûr, c’est qu’avec l’augmentation du budget destiné à l’aide à la presse cette année marquée par le Covid 19 (elle passe de 700 000 millions à 1, 4 milliard), tout le monde doit être bien servi. Ce qui permettrait aux acteurs de la presse de compenser leurs pertes.

Saliou Samb, Journaliste

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