mai 10, 2024

IRATV – ISSN 2730-437X

Tacko Fall (Boston Celtics): « Il fallait poursuivre les études pou faire du basket »

Tacko Fall est une célébrité aux Etats-Unis. Du haut de ses 2,26 m  (sans chaussures), le Sénégalais fait le bonheur des Celtics de Boston où il a signé un contrat two-way. Invité de l’émission « Droit dans les Yeux » de Canal+ Sport, le pivot sénégalais est revenu sur son succès populaire aux Etats-Unis. Il a également expliqué comment sa maman a fait pour l’inciter dans ses études.

Sa popularité aux Etats-Unis

« Moi-même je n’ai pas du mal à expliquer cela. Mais je pense que c’est Dieu qui l’a voulu ainsi. Je dirais que c’est tout simplement  une bénédiction de Dieu. J’ai travaillé dur pour me mettre à cette position-là ».

Top 10 des votes du public pour les All star Game

« Quand j’ai vu ça, je ne savais pas quoi faire. J’ai dit à mon agent, mon coach et à mes coéquipiers que je n’allais pas participer. Je suis un rookie et je n’avais pas plus de trois ou quatre matchs. Il y a des gens qui sont dans la NBA depuis des années. Je peux prendre l’exemple de Rudy Gobert qui méritait d’être aux All Stars, mais il n’a pas été sélectionné. C’est juste pour vous dire que c’était énorme pour moi».

Les études avant le basket

« Passer par l’université était très important pour moi, pour ma famille, ma maman. C’est la raison  pour laquelle elle m’a laissé jouer au basket quand j’avais 16 ans. L’école était la seule condition pour moi Quand Ibrahima Ndiaye de l’Académie Flying Stars est venu chez moi pour parler à ma mère, elle lui a fait savoir que les études passent avant tout. Il fallait poursuivre les études, si je voulais faire du basket. Elle ne m’empêche pas de faire le basket, mais je ne devais pas négliger pour autant les études. Et je pense que c’est très important ».

Les diplômes obtenus

« J’ai eu mon diplôme en business, mais aussi en psychologie. Par la suite, j’ai eu à faire deux ans en ingénierie informatique. C’est un domaine que j’aime bien et je veux le continuer dans le futur aussi ».

Le football, son premier sport

« J’ai joué au football. Et comme vous le savez, en Afrique, tout le monde joue au football. Après l’école, avec les amis, nous avions l’habitude de jouer dans le quartier. C’était mon premier sport. Comme j’ai eu à le dire, j’ai commencé à jouer au basket quand j’avais 16 ans. Et de toute façon, je suis trop grand pour jouer maintenant au football ».

Départ de Dakar, adaptation difficile aux USA

« C’était très difficile de quitter comme ça ma famille. C’est vrai que j’étais très excité à l’idée de venir ici. Les gens parlent tout le temps des Etats-Unis, tu entends parler de New-York, Las Vegas et tant d’autres villes. Ce sont des villes que nous ne voyons qu’à la télé. Et à y penser, j’étais très excité. Mais quand je suis arrivé ici, j’ai commencé à penser. Je me suis dit que je vais rester longtemps sans voir ma famille. Mon petit frère avait à l’époque six ans je pense. Il était encore très jeune et il était trop triste. Et en pensant à lui, j’avais parfois les larmes aux yeux. C’était des moments difficiles, mais je me suis habitué à ma nouvelle vie. Mon petit frère est désormais ici avec moi  J’ai commencé à parler l’anglais et je commence même à oublier le français maintenant. Mais depuis que Vincent Poirier est ici, je retrouve petit à petit mon niveau. Nous parlons français et cela m’aide beaucoup».

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