mai 9, 2024

IRATV – ISSN 2730-437X

Saint-Etienne : Les énormes regrets de Bayal Sall !

Avec ses 242 matchs sous le maillot de Saint-Etienne, Moustapha Bayal Sall a laissé de beaux souvenirs au sein du club. Sur le site officiel des « Verts », l’ancien défenseur international sénégalais a évoqué quelques moments marquants de son passage. Il garde ainsi en mémoire la personnalité marquante de Loïc Perrin, mais surtout ses luttes épiques avec le géant suédois Zlatan Ibrahimovic. L’ancien stéphanois a également fait part de ses regrets de ne pas finir sa carrière chez les « Verts »

Quel nom donnerez-vous si on vous demande le coéquipier le plus attachant ?

Loïc Perrin. Un bon mec. Une belle personne. Honnête, humble, droit, toujours serein. En dix ans à ses côtés, je ne l’ai jamais vu se fâcher. Lors des causeries d’avant-match, il savait trouver les mots justes, nous motiver. Il sait également être généreux. Lorsque je souhaite faire plaisir à des amis au Sénégal, il répond toujours présent. Je le considère comme un frère.

Quel est le joueur le plus chambreur ?

Romain Hamouma. Lui aussi, je l’adore ! Comme le petit Ismaël Diomandé, d’ailleurs. Ces trois-là, ils n’ont pas la mémoire courte et nous sommes toujours restés en contact. Romain, j’étais un peu son souffre-douleur, sa cible préférée. Mais sans méchanceté bien évidemment. Je disais toujours au président en plaisantant : « Romain, il me fatigue ! ». Le jour où nous avons gagné au Parc (1-2), il voulait que je monte dans la soute…

Quel est le joueur le plus talentueux que vous avez connu ?

J’en citerais deux. Pascal Feindouno et Allan Saint-Maximin. « Féfé », je l’avais surnommé « le Zidane africain ». Le talent à l’état pur. Combien de fois, il nous a soulagés ! Il avait des yeux derrière la nuque. Allan est également un dribbleur hors-pair. Tous les deux, ils voyaient plus vite que tout le monde.

Quelle a été votre plus grosse fête ?

Forcément après la victoire en Coupe de la Ligue (1-0 en 2013 face à Rennes). Nos supporters attendaient ça depuis 33 ans. On était généreux dans l’effort, compacts et nous avions un super quatuor offensif. On tirait tous dans le même sens. Tu ne t’intéressais pas au montant du transfert de tes coéquipiers. Quand nous sommes arrivés à l’aérodrome à Sainté, c’était de la folie. Magnifique, génial, inoubliable. Et le lendemain, le défilé dans les rues. Un truc de fous. Moi qui ai le sang vert, j’étais fier de ce que nous avions réalisé.

Quel est votre plus grand regret ?

J’aurais tant aimé finir chez moi, ici à Sainté. Après avoir mis, l’an dernier, ma carrière entre parenthèses afin de rester auprès de mon père malade, et depuis décédé. J’aurais souhaité signer un an. Bien sûr, j’avais des kilos superflus. Mais j’étais super motivé et prêt à tout donner pour bousculer la hiérarchie.

Parlez-nous du jour où vous avez muselé le grand Ibrahimovic en personne ?

J’étais le 4eme défenseur central dans la hiérarchie. Mais avec Thierry Cotte, le préparateur physique, j’ai bossé comme un dingue. Le doc et le kiné m’ont également donné beaucoup de courage. Sur ce match, je jouais à quitte ou double. Il me fallait montrer que j’étais encore là et bien là. Pour ma première titularisation de la saison, je me suis lancé un défi que j’ai relevé. Au final, c’est Zlatan qui a disjoncté et pris un rouge.

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