mai 9, 2024

IRATV – ISSN 2730-437X

ASSAMM, CÉLÈBRE LA 28ème ÉDITION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA SANTÉ MENTALE

ASSAMM
Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux

Récépissé n°10602 du 14 mai 2001, Adresse : Cité filaos – Villa n°14 bis – Rufisque, Tel : 77 550 90 82

      
Célébration de la 28e Edition de la Journée Mondiale de la Santé Mentale
Samedi 10 octobre 2020
 
Thème : « Agir pour la Santé Mentale : investissons ! »
Point de presse de l’ASSAMM au Ministère de la Santé et de l’Action Sociale
Ce samedi 10 octobre 2020 à partir de 11 heures
 
Demande de couverture médiatique
 
Ce 10 octobre 2020, la Communauté internationale célèbre la 28e Edition de la Journée Mondiale de la Santé Mentale, sous le thème : « Agir pour la Santé Mentale : investissons ! ». Pour marquer ce rendez-vous annuel, l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM), tient un Point de presse, animé par son Président, Ansoumana DIONE, au Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, ce samedi 10 octobre 2020 à partir de 11 heures, pour une importante déclaration. En effet, cette activité a pour objectif de sensibiliser davantage le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Monsieur Abdoulaye DIOUF SARR, pour la tenue d’une réunion ministérielle, d’urgence, sur le problème de l’errance des malades mentaux au Sénégal dont l’ASSAMM constitue l’unique solution.
 
C’est pourquoi, nous demandons à toute la presse nationale et internationale, à bien vouloir couvrir ce Point de presse, pour une bonne prise en charge des multiples préoccupations des populations, en matière de santé mentale.
 
 
Le Président
Ansoumana DIONE
 
Document annexe
 
Journée Mondiale de la Santé Mentale :
20 ans après, quel bilan pour le Sénégal
 
 
Journée Mondiale de la Santé Mentale :
20 ans après, quel bilan pour le Sénégal ?
 
Pour la première fois, le 10 octobre 2001, notre pays célébrait la Journée Mondiale de la Santé Mentale, sous le thème : « Santé Mentale – Non à l’Exclusion, Oui aux Soins ». Aujourd’hui, 20 ans après, l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM) dresse le bilan de ces rendez-vous annuels dont l’objectif est de promouvoir l’accès aux soins pour les personnes souffrant de troubles mentaux. Pour marquer cette édition 2020, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a recommandé à ses Etats membres d’agir pour la santé mentale, en investissant dans ce domaine, longtemps victime de discrimination. Au Sénégal, la situation est devenue plus catastrophique, avec un manque criard de personnels qualifiés, l’inaccessibilité aux soins et aux médicaments, l’absence de services psychiatriques dans la presque totalité des structures sanitaires. Partout à travers le pays, plus de trois mille malades mentaux errent dans les rues, sans oublier ceux enchainés dans les familles, avec tout ce que cela comporte comme danger pour la population. Jusqu’ici, le Sénégal ne s’occupe pas, en vérité, de cette couche vulnérable, abandonnée à elle-même, au moment où la demande en matière de prise en charge, s’accentue avec la pandémie de Covid-19.
 
A l’origine de cette situation calamiteuse, aux conséquences désastreuses pour les malades mentaux et leurs familles, il y a surtout la mauvaise gestion de la Santé Mentale, au Ministère de la Santé et de l’Action Sociale. A cela s’ajoute le manque de volonté politique du gouvernement qui ne se soucie guère des conditions de vie et d’existence des individus souffrant de troubles mentaux. En matière de prévention, par exemple, aucune disposition n’est jamais prise par les autorités sanitaires. Conséquences, l’on assiste souvent à des scènes de suicides ou de meurtres, perpétrés sur de paisibles citoyens par des malades mentaux. Aujourd’hui, le constat est unanime. Après vingt ans de célébration de cette Journée Mondiale de la Santé Mentale, cette activité annuelle n’a rien servi à notre pays. Donc, il appartient à l’actuel Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, de bien vouloir prendre ses responsabilités, pour atténuer les souffrances des nombreuses familles touchées. Ceci est une urgence, vu l’état de dégradation de notre économie, la non prise en charge des malades mentaux, étant un facteur de sous-développement. C’est pourquoi, nous devons considérer, à sa juste valeur, la santé mentale dont les besoins constituent un défi majeur à relever en ce 21e siècle.
 
 
 
Le Président

Ansoumana DIONE
     
 
  

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