« Mes chers compatriotes,
Comme vous le savez, depuis que j’ai quitté le pouvoir le 1er avril 2000, je me suis toujours abstenu de tout commentaire sur la vie politique sénégalaise, fidèle en cela à la ligne républicaine tracée par le président Léopold Sédar Senghor.
J’ai décidé de rompre le serment que je m’étais fait car notre pays vit une crise institutionnelle sans précédent.
Je constate, avec regret et tristesse, que la lettre publiée avec ma signature et celle du président Abdoulaye Wade suscite, beaucoup d’incompréhension.
Je tiens à préciser afin qu’il n’y ait aucune équivoque, que le Conseil constitutionnel que j’ai créé en 1992 reste le garant ultime de nos institutions et de notre démocratie. C’est à lui et à lui seul de dire le droit et de prendre les décisions qui s’imposent à tous concernant le calendrier électoral et le respect de la durée du mandat présidentiel.
Je demande donc au peuple sénégalais, à sa classe politique et à ses dirigeants de faire preuve de retenue et d’intégrité en appliquant à la lettre les dispositions de notre Constitution tout en préservant les libertés publiques acquises de haute lutte dans la construction de notre démocratie.
Je renouvelle au peuple sénégalais ma sincère et indéfectible affection ainsi que ma reconnaissance pour les longues années de confiance à son service. »
Plus d'histoires
KOUMPENTOUM :UN SAPEUR-POMPIER MEURT DANS UN ACCIDENT TRAGIQUE
Solidarité :Le Croissant-Rouge turc au chevet de 700 ménages de Dakar
Le Khalif de Bambilor au Président Bassirou Diomaye Faye: « Le dialogue intercommunautaire et interreligieux doit être encouragé pour favoriser la compréhension et la cohésion… »