
Le secrétaire général du ministère de l’Industrie et du Commerce, Makhtar Lahk, a présidé, ce jeudi 30 janvier, à Dakar, un atelier « d’échanges sur les mécanismes de coopération en vue d’échanger sur les barrières tarifaires et non tarifaires entre le Sénégal et la Gambie ». IL a été organisé par l’Union des prestataires des industriels et des commerçants du Sénégal, en collaboration avec l’Association des fabricants de la Gambie, sur les deux thèmes : « ensemble pour une industrie forte et un commerce équitable » et « l’ambition d’un secteur privé fort et dynamique », ces thématiques sont en parfaite adéquation avec l’ambition des autorités de ces deux pays.
Venu présider à la rencontre au nom du ministre de l’Industrie et du Commerce, son SG,M. Lahk, en soulignant « qu’il me plaît, devant cette auguste assemblée, de rappeler que nos organisations industrielles entendent jouer pleinement le rôle de force de proposition visant à matérialiser la vision et les ambitions politiques de nos deux pays tendant à faire du secteur privé le moteur par excellence de développement de la croissance économique », a-t-il rappelé, car en décembre, il a eu une rencontre de haut entre le Sénégal et la Gambie, cet atelier s’inscrit dans cette logique.
En effet, « le Sénégal, comme la République sœur de la Gambie, détient plusieurs atouts et de potentialités favorables à la transformation substantielle de nos économies. Des actes significatifs ont été posés lors du forum économique de décembre, co-présidé par le vice-président de la Gambie, M. Diallo, et notre premier ministre, Ousmane Sonko », a-t-il soutenu
Il est à noter, lors de ce forum, la réactivation du secrétariat permanent qui ne s’était pas réuni depuis 2011 et qui sera doté de moyens conséquents visant à veiller, faciliter et dynamiser les échanges entre nos deux pays. Par ma voix, le secteur privé entend soutenir inlassablement les efforts de nos gouvernements résolument engagés à accompagner efficacement le secteur privé à l’ère de l’avènement de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine, ‘’ZLECAF’’. Notre noble ambition et ambitieuse initiative passera nécessairement par un développement accru de nos chaînes de production pour assurer durablement d’un tissu industriel porteur de richesses, d’emplois décents et pérennes au profit de nos populations.
« Nous saluons la démarche inclusive de nos autorités lors du forum des affaires tenu au mois de décembre 2024 en Gambie et nous appelons solennellement à la pérennisation de cette initiative. En effet, les échanges commerciaux entre le Sénégal et la Gambie sont estimés en 2022 à 92 milliards de francs CFA et 113 milliards en 2023 », a-t-il expliqué, le SG du ministre de l’Industrie et du commerce.
Ce qui est une bien faible évolution. Nous entendons renforcer davantage et engageons les acteurs du secteur privé de nos organisations patronales. Le programme Sénégal 2050 dans l’agenda national de transformation exprime une volonté collective de bâtir un Sénégal souverain, juste et prospère.
IL précise que la vision Sénégal 2050 propose de diviser le pays en huit pôles économiques distincts, chacun axé sur ses atouts spécifiques. De ces huit pôles foyers de développement, la Gambie est concernée par deux pôles, que sont le pôle centre, Kaolack, Kafrine et Fatick, le pôle sud, Ziguinchor, Kolda et Seydou. Donc vous comprendrez aisément la pertinence de la signature d’un protocole de partenariat entre les deux secteurs privés et le lancement de cet atelier, qui sont une parfaite illustration de notre engagement que nous envisageons d’amplifier avec un plan d’action au cours des prochains mois.
Cet atelier a vu la participation du président de l’UPIC et du président de l’AGM ainsi que plusieurs personnalités du secteur privé des deux pays, étaient tous présents lors de cette rencontre.
Moctar Sissoko
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