novembre 24, 2024

IRATV – ISSN 2730-437X

SenCaféActu de ce vendredi 5 Juin 2020

1 – Lutte contre la pandémie : Les mesures d’assouplissement du gouvernement diversement interprétées. De « Macky capitule une fois », en passant par « la rue desserre l’étau », ou « un tournant vers l’inconnu », jusqu’à « Macky en feux de recul », la presse du jour semble considérer que l’Etat a reculé face aux pressions de la rue et des sénégalais qui souffraient des rigueurs de l’état d’urgence et du couvre-feu. D’ailleurs, des vox populi faits par les radios et télés hier, montrent que les transporteurs et beaucoup de citoyens se sont félicités des nouvelles mesures. Des professionnels de la santé sont plus dubitatifs et semblent déjà souffrir des conséquences de ces décisions. Dr Sokhna épidémiologiste, a confié à l’Obs « qu’on le dise ou pas, l’Etat nous a laissés avec le virus »

2 – Dr Bacar Dia : Le Président de la république et le ministre de la santé n’ont pas les bons outils d’aide à la décision sur la maladie. Invité de nos confrères Ndèye Arame Touré et Pape Djibril Fall dans le magazine Soir d’info de la TFM, l’ancien ministre et docteur de son état a listé les faiblesses de la stratégie de lutte contre la pandémie Covid-19. Selon, Dr Bacar Dia « Diouf Sarr a un problème avec lui-même, avec son équipe et un problème de communication. Il faut un dépistage aléatoire, de masse. Le taux d’infection ne reflète pas la réalité nationale. Diouf Sarr choisit de tester les individus malades et leurs cas contacts, ce qui fait que leurs chiffres tournent toujours autour de 7-10% du nombre de personnes testées. C’est en-deçà des chiffres réels de la maladie dans le pays. Je ne crois pas au « vivre avec le virus » mais plutôt « vivre contre le virus » en mettant un corset sur le port obligatoire des masques, le confinement mobile et la protection des personnes vulnérables », insiste Dr Dia.

3 – La vérité sur la contamination des enseignants déplacés dans les régions : « 15 enseignants ont été testés positifs », révèle Mohamed Moustapha Diagne, porte-parole du ministère de l’éducation nationale. Monsieur Diagne réfute l’idée que les enseignants soient contaminés lors de leur départ de Dakar la semaine dernière. « Il est paradoxal que les mêmes sénégalais qui réclament le déconfinement du pays nous demandent de fermer l’école à 551000 élèves et à 97000 enseignants. S’il y’a année blanche, les capacités de Ci ne pourraient pas contenir les 400000 nouveaux enfants et les élèves en redoublement seront exclus », a –t-il confié à Libération.

4 – Saourou Sène SG du Saems : Il n’y aura pas d’année blanche. « Aucun des acteurs de l’Éducation ne parle d’année blanche. Nous avons tous la même volonté et le même engouement pour sauver l’année », déclare M. Sène, invité de l’émission » Conférence de Presse ’’ sur Iradio. Qui définit le contexte actuel de l’école comme situation d’exception et qui appelle à des comportements exceptionnels. Ainsi, le syndicaliste exhorte le ministère de l’Education nationale à convoquer une réunion qui réunira tous les acteurs pour dégager ensemble des perspectives qui pourraient sauver l’année scolaire.

5 – Conséquences de la pandémie covid-19 : Le Sénégal n’enverra que 2000 pèlerins en Arabie Saoudite. Selon nos confrères de Direct news, l’Arabie saoudite se dirige vers la levée des mesures de suspension des formalités du Hajj 2020. Seuls 20% des quotas par pays seront autorisés avec l’exigence d’attestations de tests PCR négatifs au coronavirus.

6 -Alerte des géologues : Le volcan des Mamelles risque de se réveiller bientôt. Selon le président de l’association des géologues du Sénégal, Ibra Seck, par ailleurs chef du service régional des mines et de la géologie de Saint-Louis, « ces multiples agressions pourraient entraîner une instabilité de la colline ce qui également pourrait entraîner le réveil du volcan, et
également la disparition de toutes les habitations environnantes, entre autres dégâts. » C’est pourquoi l’association des géologues du Sénégal invite les autorités à prendre les mesures idoines pour l’arrêt immédiat de tous les travaux aux environs de la colline des Mamelles…

7 – Ousmane Sonko lance une campagne nationale de collecte de sang pour sauver le Centre de Transfusion sanguine : Le leader du Pastef a donné du sang hier au CNTS et a lancé un message aux sénégalais. « Nous venons de lancer la semaine patriotique du don de sang. Notre passage ce matin dans les locaux du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) et les échanges que nous avons eus avec le directeur et le personnel dudit centre, ont confirmé une situation que nous savions déjà très préoccupante. Aujourd’hui, il y a juste trois donateurs pour mille habitants au Sénégal, alors que les normes de l’OMS stipulent dix donateurs pour mille habitants. La conséquence, c’est une tension permanente obligeant à gérer une maigre collecte au jour le jour. Chers compatriotes, l’objectif que les services dédiés se sont assignés est de constituer au moins trois jours de stock permanent, pour se doter d’une marge minimale de sécurité. Cela est à la portée du pays et ne dépend que de chacune et chacun de nous », a –t-il laissé entendre.

Please follow and like us:
error

Vous aimez cet article ? Veuillez passer le mot :)

Follow by Email
LinkedIn
Share
WhatsApp