Laissons cette futilité sur la démission du PCA de l’hôpital Dalal Jam quelques jours avant l’expiration de son mandat, et concentrons nous sur les RAISONS de cette démission.
Le PCA évoque entre autres un plateau médical inexistant et la réorientation du budget vers des projets coûteux et non prioritaires pour le Sénégal, comme l’implantation et l’équipement au sein de l’hôpital, d’un Centre de Procréation médicalement assistée (PMA).
Voilà cette bombe qui doit faire l’objet de toutes nos colères et de toutes nos dénonciations auprès des Khalifs généraux de ce projet macabre de Macky Sall.
De quoi s’agit-il ? La PMA est l’Ensemble des techniques médicales permettant la fécondation in vitro (FIV), le transfert
d’embryons et l’insémination artificielle, ainsi que toute technique d’effet équivalent permettant la procréation en dehors du processus naturel.
En résumé, la PMA permet à une femme de porter une grossesse par des techniques artificielles et non naturelles.
Même si, c’est la voie pour certains couples hétérosexuels infertiles de connaître les joies de la maternité, la PMA est aussi la voie prisée pour les couples lesbiennes d’avoir des enfants sans relations sexuelles avec un Homme.
Ce Centre de PMA qui coûtera des milliards est il une priorité pour le Sénégal ? Combien de couples infertiles sont confrontés à ce problème pour en faire une urgence nationale?
En réalité, depuis l’adoption du GENRE qui a été imposé dans tous nos documents officiels (Passeport, CNI, Extraits de naissance), le vocabulaire gay et lesbien se banalise dans l’administration sénégalaise. Le lobby homosexuel avance de moins en moins masqué, et après les Séries télévision et clips des grands artistes, il adjoint au culturel, le volet médical de leur projet de société sexuellement libre.
Après la procréation médicalement assistée, ce sera l’homoparentalité, car un enfant né, même de parents lesbiennes via la PMA, devra avoir impérativement un état civil.
Ce Centre de PMA doit être combattu. Les intellectuels et scientifiques doivent informer nos chefs religieux et coutumiers sur la dangerosité de ce projet qui peut générer des dérives extrêmes. Aucun encadrement législatif ne peut contenir ou endiguer les risques de manipulation de la procréation avec cette fenêtre de PMA. Il s’ensuivra aussitôt la gestation pour autrui (GPA) et les mères porteuses qui font fureur en Inde et les pays sous-développés, le marché prisé des homosexuels occidentaux fortunés.
Analysez bien le PSE. Le GENRE, concept galvaudé et matrice de tous les combats homosexuels sous ses oripeaux d’égalité homme-femme, est le seul concept qui est érigé dans le PSE en « enjeu transversal de tous les programmes de développement national (page 88).
Exigeons des Députés une définition légale du Genre et une adoption d’urgence d’un nouveau cadre bioéthique plus restrictif, qui limite strictement la PMA aux seuls couples hétérosexuels, et jamais en faveur d’une femme célibataire ou aux couples lesbiennes.
Les sociétés européennes se sont réveillées tardivement sur ces sujets, aujourd’hui, le mariage homosexuel est légalisé presque partout. Le Gabon vient d’ailleurs de franchir le pas.
Revoyons nos programmes télé surtout celles dédiées aux enfants.
Amadou Ba / Thiés
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